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S’il est un artiste emblématique de la Révolution française c’est à n’en pas douter Augustin Dupré graveur du célèbre Hercule que beaucoup d’entre nous ont eu en main grâce aux pièces en argent de 10 francs et 50 francs émises dans les années 60 et 70.
Pourtant personne n’aurait parié un liard sur ce modeste fils de cordonnier devenu une légende pour les numismates du monde entier…
Fils d’un maître cordonnier et sixième né à Saint-Étienne d’une famille de sept enfants rien ne destinait le petit Augustin à la gravure. Très tôt cependant il développa un goût prononcé pour le dessin avec si l’on en croît Charles Blanc dans sa Notice sur la vie et les ouvrages d’Augustin Dupré parue en 1870 une fascination pour Mandrin et son équipe de contrebandiers contés chantés et peints d’un bout à l’autre du royaume. Ce qui en soi n’avait rien de surprenant pour un galopin de l’époque bien que certains aient voulu y voir un signe avant-coureur de son esprit révolutionnaire.
En revanche c’est peut-être bien le charme des récits hauts en couleur des escarmouches de Mandrin contre les soldats de l’armée royale qui ont poussé Augustin à effectuer l’un de ses premiers « jobs » dans… une fabrique d’armes !
C’est de là qu’il ressortira avec l’envie de suivre des cours de ciselure et de sculpture. Pour en comprendre la raison il suffit de voir le travail d’orfèvre que représentait un pistolet à silex un fusil une cartouchière ou même une simple baïonnette. Sans compter que le dessin avait éveillé en Augustin l’une des qualités essentielles aux artistes de renom et plus particulièrement dans un domaine aussi minutieux que la gravure : la patience.